Les droits de l’enfant, on en parle ?
Aujourd’hui c’est le 31ème anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Si la signature de cette convention en 1989 a permis de grandes avancées concernant les droits des enfants, cette année, avec la crise sanitaire, les droits des enfants sont régulièrement relégués au second plan … et là … il est important pour chaque adulte d‘agir afin de faire respecter ces droits (je pourrais aussi écrire « ses » droits seulement cela signifierait aborder la question des droits de l’homme… et comme il y a beaucoup à dire à ce sujet en ce moment, je vais m’en tenir sur ce post aux droits des enfants même si c’est étroitement lié …).
Alors, pour rappel, quels sont ces droits ?
« La Convention comporte 54 articles, énonçant que chaque enfant a :
• le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
• le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
• le droit d’aller à l’école
• le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
• le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
• le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir
• le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes
• le droit de jouer et d’avoir des loisirs
• le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation
• le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé
La convention met en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer ainsi que le respect des opinions de l’enfant » (https://www.unicef.fr/…/convention-internationale-des…).
Et pour illustrer le non-respect des droits de l’enfant en France en 2020, concernant notamment la non-discrimination et l’intérêt supérieur de l’enfant, voici trois exemples d’actualité :
1 – l’arrestation d’enfants âgés de 10 ans chez eux à 7h00 du matin avec placement en retenue (en garde à vue …), sans leurs parents … Même si cela entre dans le cadre d’une enquête de la plus haute importance pour lutter contre le terrorisme, les moyens utilisés sont irrespectueux des droits les plus importants des enfants. Au regard des répercussions physiques et psychologiques qui ont été relevées, il s’agit ni plus ni moins de maltraitance …
2 – le projet de loi prévu en décembre pour rendre l’école obligatoire, au détriment du bien-être de nombreux enfants qui sont en souffrance dans le système scolaire (je le formule rapidement ici car le droit d’instruction en famille mériterait également plus de développement).
3 – le port du masque obligatoire pour les enfants à partir de 6 ans : sans entrer dans le débat de savoir si ce port du masque est justifié ou pas (ce serait trop long à détailler ici) c’est l’application même de cette obligation qui pose problème : nombreux sont les témoignages de parents qui ont vu l’accès à l’école refusé à leur enfant parce qu’ils ne pouvaient pas porter de masque pour des raisons médicales ; de parents d’enfants qui ont été renvoyés du collège car ils mettaient le masque sous le nez pour respirer ; d’enfants à qui l’on dit que s’ils ne gardent le masque, ils vont être responsables de la mort de leurs proches … etc …
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